Hello tout le monde,
A l’occasion de l’expo ART3F à Bruxelles, nous aimerions faire le zoom sur Jordan Sapally, à travers une interview et quelques photos de son travail 🙂
Informations sur l’expo :
Exposition à découvrir les 26, 27 et 28 Novembre 2021
Au Salon International d’Art Contemporain ART3F, à Bruxelles
ART3F
Brussels Expo
Palais 1 Place de Belgique 1
1020 Bruxelles
Vendredi : 16h à 22h
Samedi : 10h à 20h
Dimanche : 10h à 19h
https://www.art3f.fr/index.php/fr/

Interview de Jordan Sappally
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Jordan, j’ai 26 ans et ça fait maintenant deux ans que je suis photographe.
Je suis spécialisé dans la photographie de voyage et la photographie culinaire.
La première est une passion depuis plus de 10 ans, et la deuxième est apparue pendant le premier confinement..
j’ai pu tirer quelque chose de positif de cette période un peu bizarre.. ça m’a permis de faire de ma passion un métier.
Comment es-tu arrivé à la photographie ?
Sur un coup de tête! Je travaillais dans la mode à Paris, j’organisais des défilés pour les Fashion Week.
Et j’ai tout plaqué, en plein défilé. Et dans la même semaine, j’ai rendu mon appart, quitté Paris et je suis retourné dans le Nord de la France chez mes parents. Puis je suis parti quelques temps à Bali, et c’est là-bas que j’ai eu le déclic. A 24 ans, j’avais vraiment envie d’être « mon propre boss » et de vivre de ma passion.
Décider de mes horaires, de mes vacances et voyages et ne plus avoir la boule au ventre en arrivant au travail le matin.
Aujourd’hui, j’associe vraiment la photographie à la liberté.








Pourquoi avoir choisi de réaliser une exposition ?
Je me suis dis que c’était le bon moment. Je suis rentré de voyage il y a un deux mois. Je suis parti plus de huit mois au Mexique et en Colombie. Et l’idée m’a trotté en tête pendant tout le voyage. Même si ça fait plusieurs années que j’y pense.
Et ça s’est fait un peu par hasard. J’ai vu qu’il était possible de candidater pour ce Salon d’Art Contemporain.
Alors j’ai fait plusieurs dossiers, qui sont passés en commission devant un jury.. et j’ai finalement été choisi.
J’ai un peu de mal à y croire. Mais j’ai tellement hâte de rencontrer de vraies personnes.. qui vont voir mes photos en vrai. J’adore Instagram.. c’est avec ça que j’ai commencé.. mais là ça devient vraiment réel et plus que jamais concret.
Peux-tu en dire plus sur cette exposition ?
C’est une première pour moi. J’ai donc décidé de bien sélectionner ce que j’allais montrer.
Des photographies de voyage uniquement, de la photographie de rue, de paysages et….des portraits. Ce que je préfère par dessus tout.
J’ai choisi d’exposer uniquement de très grands formats.. 1m50 x 1m pour les plus grands. J’ai envie d’interpeller, et qu’on se rappelle des visages que je vais exposer.
Et montrer la beauté du Monde, comme je la vois.
J’avais vraiment envie de faire ce qui me tenait à cœur pour cette première. Sans me préoccuper de ce que pourraient penser les visiteurs ou même si je pourrais vendre.
C’est important de trouver son identité en faisant les choses à l’instinct. Et cet univers voyage-portraits m’apparaissait comme une évidence pour cette exposition à Bruxelles.
As-tu choisi Bruxelles par hasard ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Du tout. C’est une de mes villes préférées au monde. Vraiment.
L’énergie est fantastique. Les gens sont adorables. Et c’est une capitale Européenne.. et un vrai hub pour tout ce qui est artistique. J’aurais pas pu rêver mieux. Si j’avais pu choisir, j’aurais véritablement choisi Bruxelles.. ou peut-être Anvers aussi. J’avais réalisé un roadtrip en sac à dos en Belgique il y a quelques années. C’était vraiment une grosse claque.
Et j’aime l’état d’esprit général de la Belgique. Les Belges sont quand même très cool.. et se prennent légèrement moins au sérieux. Il y a quelque chose de très accueillant, décomplexé et libre.
Quel conseil aurais-tu pour toutes les personnes qui veulent se lancer en free lance, ou qui veulent faire de leurs passions un métier ?
Mon conseil se serait vraiment.. de faire. Et de surtout ne pas se poser de questions (le moins possible en tout cas). J’ai longtemps douter..et je me suis rendu compte que je n’arriverai à rien avec cet état d’esprit. On parle beaucoup du syndrôme de l’imposteur. Mais c’est une vraie réalité. Etre photographe, ou artiste pour être plus général, c’est aussi beaucoup d’entrainement et de pratique. On est le pire critique envers soi-même.. mais on est aussi les seuls qui peuvent prendre du recul et apprécier au mieux ce qu’on fait. Il ne faut surtout pas croire qu’être photographe, peintre, sculpteur etc..est reservé à une élite. C’est juste des personnes qui ont cru en elles, et qui ont envie de faire de leurs arts, leurs métiers.
Plus d’informations sur Jordan
https://www.jordansapally.com/
jordansapally@gmail.com





